Il y a eu au total 2 millions des signatures, mais 491.541 personnes n’ont pas répondu aux critères exigés, à savoir les noms et le numéro de la carte d’électeur. Ainsi, 1.509.549 signatures ont été jugées valables.
Dans son mot, le 1er secrétaire général de la CENCO a signalé qu’en son article 218 point 4, la Constitution dispose qu’une fraction du peuple congolais en l’occurrence 100.000 personnes, s’exprimant par une pétition adressée à l’une de deux chambres peut lancer l’initiative de la révision constitutionnelle. Ici, il ne s’agit pas de la révision constitutionnelle, mais d’une matière contenue dans la Constitution et dans le calendrier électoral.
Lancée le mardi 28 mai 2019, la pétition a recueilli en deux mois 20 fois plus de signatures que celles exigées par la Constitution de la RDC, a indiqué l’abbé André Masinganda, qui a souligné que jamais dans l’histoire de la RDC, une pétition n’a récolté autant de signatures.
Le 1er secrétaire général adjoint de la CENCO a indiqué que la primeur de cette pétition est réservée au Président de la République, Félix Tshisekedi. Il a également fait savoir que, suite aux sérieuses difficultés de transport routier, certains papiers de la pétition ne sont pas encore parvenus au Centre interdiocésain, bien que le travail ait été réalisé par les animateurs.
Rédaction CENCO et ECC.